• Analyse du médias

    ANALYSE DU MEDIA

    Après les premières activités de recherche sur les inconvénients et avantages de Facebook, ainsi que la discussion autour d’images et de vidéo, je proposerai aux jeunes d’analyser Facebook selon les six approches médiatiques (quatre approches dans notre cas).

    6 approches médiatiques :

    Langage :

    D'une manière générale, la mise en page de Facebook est claire et la navigation semble assez intuitive. Facebook présente un « look » où les visuels occupent une place très importante. Ce site web sert énormément à partager des photos et moins à partager des textes, ils ont donc mis en avant l'affichage des images. Facebook a changé au moins une fois, si ce n’est plusieurs fois de mise en page. Au fil du temps il la perfectionne selon le visuel le plus apprécié et le plus agréable pour les utilisateurs. Les couleurs prédominantes dans la mise en forme de Facebook est le bleu et le blanc. La raison de l’utilisation de ces couleurs n’est pas esthétique ni arbitraire mais apparemment le créateur du site, Mark Zuckerberg, souffrirait de daltonisme et le bleu est la couleur qu'il distinguerait le mieux. La police de caractère utilisée par facebook est « Tahoma ».

    Analyse du médias

    Représentations :

    Facebook est à la fois très loin de la réalité, et dépeint une représentation de celle-ci extrêmement faussée. Mais c’est à la fois en quelque sorte un miroir de nos sociétés. En effet, tous les renseignements qui sont présents sur le site sont le fruit des multiples publications de tous les utilisateurs de Facebook, c'est-à-dire plus d’un milliard de citoyens du monde. Les stéréotypes (sexuels, sexistes, raciaux, physiques, etc.) qui sont présents sur Facebook sont ceux publiés par les internautes. Il ne faut donc pas prendre toutes les données qui figurent sur facebook pour argent comptant, mais il faut être conscient que la somme de toutes ces informations nous révèle une facette de l’humanité, à une époque particulière et un lieu donné. A plus petite échelle, il faut faire attention de ne pas prendre les informations du profil facebook de quelqu’un comme des vérités données sur cette personne. En effet, rien n’empêche une personne inscrite sur Facebook à mentir sur son âge, sur son sexe, sur son physique, ainsi que sur toutes les publications qui donne un quelconque indice sur qui elle est. Quand c’est une personne qu’on connait bien, il est plus facile d’avoir confiance dans les informations que cette personne publie. Là encore, on peut vite se rendre compte que la personne en question choisit inévitablement ce qu’elle dit et montre ou ne dit pas et ne montre pas d’elle-même (les photos, les textes, etc.). Même si la personne ne ment pas délibérément et consciemment, elle ne montre pas tout, et ce n’est donc pas complètement représentatif de qui elle est, car ce n’est pas objectif.

    Publics :

    Chacun doit prendre conscience de son rapport à Facebook, de sa manière de l’utiliser. Combien de temps par jour passe-t-on sur ce site ? Pour y faire quoi ? Qu’est ce qu’on publie sur soi ? Qu’est ce qu’on rend visible ou confidentiel ? A qui ? Pourquoi ? Comment et à quelle fin ? Est-ce qu’on est plutôt curieux ? Plutôt exhibitionniste ? Ou bien les deux ?   Plutôt du genre à étaler sa vie sur les réseaux sociaux ? Ou plutôt du genre à faire attention de ne pas trop se dévoiler sur internet ? etc. Le fait de tenter de répondre à ces questions permet de nous évaluer sur notre rapport à ce média et prendre conscience de ce que cela implique dans notre vie.

    Producteurs :

    « Mark Zuckerberg a fondé « The Facebook », initialement à l'adresse thefacebook.com, le 3 février 2004. L'inscription a d'abord été limitée aux étudiants de l'université Harvard. Eduardo Saverin (aspect commercial), Dustin Moskovitz (programmeur), Andrew McCollum (graphiste) et Chris Hughes ont rejoint Zuckerberg pour l'aider à promouvoir le site. La société a enlevé la particule « The » de son nom après l'achat du nom de domaine facebook.com en 2005 pour 200 000 dollars. Dès le 26 septembre 2006, toute personne d'au moins 13 ans possédant une adresse électronique valide a pu posséder un compte. » Il existe une chartre de Facebook (Déclaration des droits et responsabilités). L’accès au réseau social Facebook est complètement gratuit. Mais alors comment les producteurs gagnent-ils de l’argent ? Le réseau social puise l’essentiel de ses revenus de la publicité, grâce à deux éléments. Son omniprésence sur la toile et la possibilité de cibler les utilisateurs en se fondant sur les renseignements personnels qu’ils partagent (les photos aussi, par exemple, vendre le portrait qu’un utilisateur a publié sur son « mur »  à un vendeur de voitures pour qu'il en fasse une affiche publicitaire) (source). En plus de la publicité, Facebook gagne de l’argent grâce aux groupes sponsorisés, aux flyers et aux gifts (explications & source).

    Analyse du médias

    (La Technologie & Typologie : sont deux approches dont nous n’allons pas nous servir par rapport au sujet de la problématique de Facebook. Nous n’allons  pas les analyser avec ce genre de médias.)

    Analyse plus précise d'une publication facebook :

     

    Analyse du médias

     

    Producteur : 

    « Prendre conscience que tout média est lié à un contexte économique, juridique, politique, idéologique, que toute image est produite par "quelqu'un" qui a une intention » 

    Cette photo est publiée par un utilisateur de Facebook, un jeune homme d’une vingtaine d’années. Il affiche sa main tenant un « joint » avec écrit en commentaire : « Bonne nuit. Très longue journée de plus de 35 heures, putain... ». Son intention est surement de nous faire partager un moment de sa vie en le publiant sur Facebook. J’ai délibérément mis en noir les noms et photos de profil de chacun des utilisateurs pour garder leur anonymat.

    Langage : 

    « Identification et analyse des éléments qui constituent les messages médiatiques » 

    C’est une photographie publiée sur Facebook. Le fait que ce soit sur Facebook permet de rajouter en plus de la photographie, un texte, mais c’est aussi le moyen pour d’autres utilisateurs de commenter la photo, et cela permet également de connaitre le jour et l’heure de la publication.

    Représentation : 

    « Prise de conscience de la non-transparence des médias. Saisir que les représentations produisent des effets sur les connaissances, les opinions et les émotions » 

    Il faut prendre conscience que cette photo est une représentation d’un moment de la vie du jeune homme, et non pas  la vie du jeune homme elle-même. Rien ne nous prouve que cette main qui tient le « joint » soit vraiment la sienne. Rien ne prouve non plus que ce soit lui qui a fait cette photo. L’information qu’il donne (« Très longue journée de plus de 35 heures ») dit qu’il n’a pas dormi depuis 35h, mais ce n’est pas vérifiable, et donc pas fiable. De plus la personne qui dit ou montre une photo peut avoir envie de dire quelque chose qui n’est pas perçu ainsi par la subjectivité du lecteur.

    Public : 

    « Comprendre comment on donne du sens à un document médiatique. Se percevoir en tant que public-cible » 

     

    Cette photo, ainsi que la phrase et les commentaires sont visible par tout le monde. J’ai vérifié et le jeune homme qui l’a publiée n’a pas rendu ses publications visibles seulement par ses amis Facebook mais par tout le monde. Le public est donc très large. Il y a des publics plus ou moins bien intentionnés, si par hasard une personne pas très bien intentionnée tombe sur cette photo elle peut s’en servir comme elle veut. 


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